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Newcastle Australie

Cerveau émotionnel
Système limbique

Système limbique

Mémoire émotionnelle

L'amygdale face au danger

Traumatisme et répétition

Comment fonctionne le circuit du stress

Amygdale et trouble de la mémoire

Réf: L. Arnulf Thérapie émotionnelle

Principales structures corticales du système limbique

L’hippocampe consolide la mémorisation des informations modulées par l’amygdale

L’hypothalamus lié au système nerveux autonome, responsable de la régulation des réflexes et des comportements vitaux

pour l’organisme (alimentaires, sexuels, thermorégulation …) de défense (agressivité, fuite, stress …) etc...

Le thalamus intervient dans la régulation de la conscience, il envoie simultanément les stimulis

vers le cortex pour y être traités, la mémoire explicite va identifier l’objet, le rattacher à un concept

et via l’hippocampe le contextualiser (verre, forêt, couteau suffisent à déclencher l ’alerte).

L’amygdale sont deux noyaux qui se situent de part et d’autre des deux hémisphères cérébraux,

dans la partie antérieure du lobe temporal. Elle est impliquée dans la reconnaissance,

l’évaluation émotionnelle et la réponse apportée aux stimuli sensoriels

transmis par les différents cortex (visuel, auditif, olfactif, etc…).

Elle est garante des apprentissages associatifs avec son réseau

de souvenirs implicites, avec des valeurs positives ou négatives.

Processus de la mémoire émotionnelle

En 1997 découverte du rôle de l ’amygdale dans les réponses comportementales et végétatives associées à la peur.

Ces réponses, confirmées par la neurobiologie sont les suivantes :

- Un partie  du cortex préfrontal  va analyser les différents stimulis olfactifs, visuels, auditifs- qui occasionnent une réaction de peur,

pour transmettre instantanément les informations à l’amygdale ; celle-ci va alors initier des réponses émotionnelles et physiologiques, - Sa fonction essentielle étant de décoder tous stimuli qui pourraient être menaçants pour l’organisme.
Après analyse et selon la situation d’urgence vitale, le cortex va modérer ou maintenir la réponse de l’amygdale sur les structures cérébrales responsables de l’expression physiologique de peur, en lui renvoyant des signaux excitatifs ou d’apaisement.

- Deux circuits essentiels entrent en jeu dans la transmission des information sensorielles :
- un circuit court, thalamo-amygdalien
- un circuit long, thalamo-cortico-amygdalien

En cas de danger avéré ou potentiel, le circuit court est instantanément activé et génère l’activation immédiate de l’amygdale,

avant même que le danger soit analysé :  le corps réagit par réflexe avec une levée de stress qui active les mécanismes de protection.
Dans une seconde phase, après que les informations sensorielles sont arrivées à l’amygdale, elles font retour vers le cortex pour être analysées, traitées, comparées à d’autres informations mémorisées dans l’hippocampe et issues de l’apprentissage et de l’expérience s’il n’y a pas de danger, la voie longue, thalamo-cortico-amygdalienne, corrige
et module l’activation de l’amygdale,

ralentit les processus physiologique et émotionnels activés par l’évènement stressant. L’état du corps revient à la normale.

Action de l’amygdale face au danger

- Une réponse comportementale: sursaut, évitement, fuite, immobilisation.
- Activation  du système nerveux autonome sympathique par sécrétion de cortisol

qui prépare l’organisme à réagir au danger,  et  endocrinien,

qui mobilise l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien,

préparant, par sécrétion d’adrénaline, à l’action.
- Une réponse motivationnelle par action sur le noyau accumbens qui active

le circuit récompense/renforcement par libération de dopamine (précurseur de

la motivation nécessaire à la réalisation d’actions ou de comportements

adaptés, face au danger

A la suite d’une expérience émotionnelle forte, impliquant un danger potentiel,

mais se révélant bénigne, l’hippocampe va intégrer la mémoire de l’évènement,

la transformer en mémoire explicite, autobiographique,

l’individu pourra la raconter, en rire, s’en servir ; elle a été métabolisée,

elle est enregistrée comme nouvelle donnée expérientielle dans l’hypothalamus.

Traumatisme et compulsion de répétition

Dans les cas traumatiques, le cours des événements ne se déroule pas ainsi : les traumatismes,  les situations douloureuses, les vécus dans la peur, dénués de sens, inconcevables, finissent par faire s’effondrer les certitudes humaines en confrontant à la mort ou à la peur de la mort : du fait de la sidération qui découle d’un évènement où toute échappatoire est ou semble impossible, la réponse émotionnelle reste maximale : le circuit thalamo-cortico-amygdalien ne gère plus les informations afférentes et efférentes entre les différentes instances de régulation. Il ne peut plus s’appuyer sur les représentations du cortex associatif, ni mobiliser via l’hippocampe les souvenirs qui permettraient l’analyse et la compréhension des évènements.

Quand le stress est dépassé, l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, constamment stimulé, produit et libère de grands taux de cortisol et le système nerveux autonome sympathique des taux d’adrénaline importants, nocifs pour l’organisme.

Malgré l’arrêt de l’évènement stressant, ou malgré la défense mise en place par la suite, l’amygdale et le circuit émotionnel vont rester activés sans possibilité d’inhibition, ce qui provoque un risque vital pour l’organisme en danger de survoltage.

 

Comment réagit le circuit du stress

Le circuit du stress va  « disjoncter » . La production de neuromédiateurs, d’endorphines, provoque une anesthésie physique et psychique de la souffrance. L’amygdale se déconnecte du cortex associatif qui ne reçoit plus d’information émotionnelle. Cependant les stimulis traumatiques vont continuer d’arriver via le thalamus au cortex sensoriel, ils vont être traités par le cortex associatif mais sans connotation émotionnelle, sans souffrance psychologique, sans souffrance physique, ce qui va donner une impression d’étrangeté, d’irréalité, de dépersonnalisation : c’est la dissociation.

réf ozenbio

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rôle de l’amygdale dans les troubles de la mémoire

L’amygdale est également déconnectée de l’hippocampe qui ne va plus recevoir le contenu de la mémoire implicite émotionnelle. Cette dernière ne pourra pas, soit totalement, soit partiellement, être transformée en mémoire déclarative autobiographique et affective, d’où des troubles de la mémoire pouvant aller jusqu’à une amnésie traumatique totale.

La mémoire émotionnelle piégée devient l’origine d’un circuit de peur conditionnée permanent dont l’extinction ne peut pas se faire, Le cortex associatif et l’hippocampe ne pouvant jouer leurs rôles modulateurs : cette déconnexion de l’amygdale est à l’origine d’une mémoire traumatique.

Processus addictifs pour éviter la douleur

Les processus sous-tendant les addictions relèvent des mêmes mécanismes. Les individus concernés recherchent toutes les conduites qui leur permettent de se dissocier d’un ou plusieurs événements traumatiques afin d’éviter la douleur associée.

Avec le temps, ces comportements finissent par devenir des addictions, établies dans le but de se déconnecter de la mémoire traumatique et d’empêcher qu’elle ne ressurgisse.

Néanmoins, si ces comportements permettent initialement d’échapper à la douleur en se détachant de soi, ils s’ajoutent invariablement à la mémoire émotionnelle (l’amygdale, déconnectée de l’hippocampe responsable de la mémoire explicite) à l’origine du traumatisme. Ceci plonge l’individu dans un cercle vicieux de dépendance, de mise en danger, d’incompréhension et de mal-être profond.

Ainsi, même si le patient ne ressent pas sa souffrance, du moins pas dans sa véritable intensité, son corps continue d’être affecté par des états de stress intenses qui nuisent à sa santé mentale et physique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lorsque nous percevons quelque chose de stressant,

il s’ensuit une cascade d’événements biologiques.

Votre cerveau en alerte envoie un message (via la moelle épinière) à vos glandes surrénales (situées au-dessus des reins)

pour qu’elles sécrètent de l’adrénaline et du cortisol dans le sang.

- Votre rythme cardiaque augmente, ce qui apporte davantage de sang et d’oxygène dans tout votre corps

pour mieux fuir ou combattre.

- Vos pupilles se dilatent pour mieux voir ce qui vous entoure.

- Votre taux de glucose dans le sang augmente pour qu’une plus grande quantité d’énergie soit disponible rapidement.

- Le rythme respiratoire augmente pour favoriser l’apport en oxygène.

- L’activité de vos autres systèmes ralentit (immunitaire, digestif…) pour permettre à votre corps de se concentrer sur l’essentiel.

Il en résulte la sécrétion d’hormones du stress, tels l’adrénaline et le cortisol.

D’où vient le cortisol et à quoi sert- il ?

Le cortisol est qualifié d'hormone stéroïde parce qu'il est fabriqué à partir du cholestérol

au sein des glandes corticosurrénales qui sont situées juste au-dessus des reins.

Elle participe, entre autres,

à la synthèse du glucose,

à la libération des protéines,

au processus anti-inflammatoire,

au développement osseux

ou encore à la régulation de la pression artérielle.

 

Le cortisol est qualifié d'hormone du stress, car elle permet

à l'organisme de s'adapter face à diverses situations

pour laquelle elle doit faire face.

Il a une action hyperglycémiante, c'est à dire qu'il élève le taux

de sucre dans le sang en favorisant sa synthèse dans le foie.

Une augmentation chronique du taux de cortisol,

entraîne avec elle de sérieux soucis de santé :

des fonctions immunitaires diminuées,

de l’obésité,

de l’hypertension,

de l’insomnie,

des maladies cardiaques avec des dysfonctionnements dans les performances cérébrales,

des angoisses, de la dépression,

des changements d’humeur, des pertes de mémoire,

des troubles de la concentration

et toutes sortes de troubles psychiques.

Le stress a des conséquences négatives sur chaque fonction cognitive.

Tragiquement, le stress cause la mort des cellules du cerveau en ce sens qu’il les stimule de façon extrême.

En quoi la connaissance de ces mécanismes est importante pour l’émotionnel ?

 

Ces processus biologiques dans le travail en sophrologie émotionnelle.

Ils permettent de comprendre, de conceptualiser les mécanismes et compulsions de répétitions, les processus addictifs et à risque que nous rencontrons chez certains. Cette compréhension facilite leur accompagnement.

Des personnes qui consultent souvent pour des angoisse qui perdurent, des vécus douloureux de l’enfance, des maltraitances, des abus de pouvoir, des abus sexuels… qui se répètent et qu’ils revivent encore à l’âge adulte, souvent sans les relier directement.

Les mécanismes de sidération, les sentiment de dépersonnalisation, de déréalisation, de clivage des émotions, de déni de la réalité et de compulsions de répétition seront semblables à ceux que nous retrouvons dans les états de stress post traumatique.

En se droguant, en s’alcoolisant, ou en aggravant le stress pour faire disjoncter le circuit émotionnel !

 

Comment la sophrologie émotionnelle agit-elle ?

 

Elle agit au niveau du cerveau émotionnel par remise  en circulation des affects engrangés qui tournent en boucle sans voie de sortie, déconnectés du cortex, sans sens, sans mémoire explicite. Le sophrologue va amener la personne à percer en profondeur les émotions qui se présentent, pour libérer les affects bloquée ( positions ou comportements bloqués, inhibitions, mal être, maladies, troubles relationnels…)

Ce travail permet à la personne de lier l’émotion à l’événement, à son histoire qui n’avaient jusqu’alors pu être conscientisés.

Des représentations anciennes, primaires, enfouies,  vont ressurgir au fur et à mesure du travail et libérer la charge émotionnelle agissante souvent à l’insu de la conscience.

Le but est d’amener à l'extériorisation et à la conscientisation du vécu : la mémoire émotionnelle se libère, le sujet se reconnecte à son histoire, la re-découvre parfois.  Les émotions refoulées, voire clivées, vont émerger amenant à la libération affective. 

La mémoire émotionnelle, bloquée dans les processus de stress dépassés, va pouvoir  être corticalisée là ou cela n’avait pu se faire, libérant du stress dépassé généré par l’amygdale,  donnant du sens à l’histoire singulière, là où il n’y en avait plus.

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Femme stressé
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La phase d’alarme :  

première étape de la réponse au stress.

Par la voie nerveuse (système nerveux sympathique), des substances appelées catécholamines (l’adrénaline et la noradrénaline) sont libérées.

L’adrénaline prépare à l’action physique rapide. La noradrénaline stimule les cinq sens, la concentration et la mémoire.

La vigilance de l’individu est accrue pour interpréter la situation de stress et réagir au plus vite. Ces hormones augmentent l’afflux de sang et d’oxygène.

Le rythme cardiaque et la respiration s’accélèrent, les pupilles se dilatent, les poils se redressent, la vigilance est optimisée face à l’agresseur

La phase de résistance : 

La situation de stress perdure. Certaines structures du cerveau (hypophyse et hypothalamus) fabriquent des hormones stimulant les glandes surrénales.

Cela entraîne la libération des glucocorticoïdes, comme le cortisol, qui stimule la fabrication de glucose, donnant l’énergie à l’organisme pour se défendre, freine la digestion et la croissance des os.

Cette libération de glucose fournit à l’organisme, notamment aux muscles, cœur et cerveau, l’énergie nécessaire pour lutter contre le stress.

La phase d’épuisement : 

Le stress devient mauvais « stress négatif ». L’organisme ne parvient plus à se défendre,

le stress devient chronique.

L’organisme est stimulé pour tenter de maintenir l’homéostasie.

Submergé de cortisol, l’équilibre interne

est perturbé, les réserves en énergie s’appauvrissent.

Les signes délétères du stress apparaissent : installation de la fatigue, épuisement des réserves, apparition des premiers troubles. Les défenses immunitaires baissent et rendent l’organisme plus vulnérable ayant pour conséquence de favoriser l’apparition de maladies infectieuses ou inflammatoires.

Nous sommes plus sujets aux rhumes, grippes, bronchites en période de stress intense

Revoir ensemble le Quiz, le Bilan,

vos ressentis avec la sophrologie

et/ ou les fréquences

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